À l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le ministère chargé des Sports reste pleinement engagé auprès de l’ensemble des acteurs du sport pour que ce fléau soit banni du champ du sport et qu’aucun enfant, adolescent ou adulte ne se sente humilié ou rejeté en raison de son identité.
1-De quoi s’agit-il ?
Il est ici question d’une attitude de peur, de rejet voire de haine contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
- L’orientation sexuelle : elle se caractérise par l’attirance qu’un individu éprouve pour les autres, de sexe différent ou de même sexe.
- L’identité de genre : elle consiste dans la conviction intime d’un être humain d’être de tel ou tel genre (féminin ou masculin). Cette identité personnelle profonde (être un homme ou une femme, les deux, ni l’un ni l’autre, etc.) peut correspondre ou non avec le sexe biologique qui a été attribué à la naissance.
Le ministère chargé des sports met à votre disposition une fiche spécifique pour vous informer sur ce sujet et pour sensibiliser votre entourage sur ce fléau :
Le ministère chargé des sports met aussi à votre disposition une fiche pratique pour mieux appréhender, de manière plus large, la question des discriminations dans le champ du sport
Pour mieux comprendre quels sont les différents comportements manifestant une haine LGBT+, vous trouverez toutes les informations utiles sur la fiche 13 (P.81 et suivantes) du « petit guide juridique » publié en janvier 2021 : https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/petitguidejuridique2021.pdf
Le ministère chargé des Sports propose dans sa boite à outils différents outils élaborés par des partenaires associatifs (SOS homophobie, fédération sportive LGBT, Footensemble) et institutionnels (Dilcrah, Défenseur des droits), afin de mieux accueillir les personnes trans dans les structures sportives ou de déployer des actions de prévention. Un catalogue recensant les outils spécifiques (film, clip, expositions photos) est accessible auprès de la direction des Sports du ministère en écrivant à david.brinquin AT sports.gouv.fr
2-Pourquoi ce fléau doit-il être banni du champ du sport ?
Les infractions de discrimination ou d’incitation à la haine envers les personnes LGBT+ sont punies par la loi, y compris bien sûr dans le champ du sport.
Les infractions contre les LGBT-phobies ont été renforcées par la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France.
Proférer ou exhiber des insignes, signes ou symboles incitant à la haine ou à la discrimination à l’encontre de personnes à raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre est désormais puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende au même titre que des faits racistes ou antisémites.
Les associations de défense des droits LGBT+ peuvent désormais se constituer partie civile en cas d’infractions homophobes ou transphobes dans les enceintes sportives.
Vous trouverez des informations précises dans la fiche 13 (P.81 et suivantes) du « petit guide juridique » publié en janvier 2021 :
3-Qui contacter si je suis victime ou témoin de haine LGBT+ (notamment sur les réseaux sociaux) ?
Le ministère chargé des Sports met à votre disposition quatre fiches pour contacter les acteurs de la prévention de la haine LGBT+ (notamment lorsqu’elle prend la forme de cyber harcèlement).
Si la victime a moins de 18 ans :
https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/fichevictimesracismesexismemineursv5.pdf
et
https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/fichecyberharcelementmineurs220209-2.pdf
Si la victime a plus de 18 ans :
https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/fichevictimesracismesexismemajeursv2.pdf
et
https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/fichecyberharcelementmajeurs220209-2.pdf