Édition 2020 du baromètre national des pratiques sportives

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Les résultats de l’édition 2020 du Baromètre national des pratiques sportives ont été dévoilés ce lundi 1er mars en présence de la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu.

Initié en 2018 afin de disposer d’informations précises pour suivre les évolutions des pratiques sportives des Français et les conditions lesquelles elles se réalisent, le Baromètre national des pratiques sportives est un outil de monitoring qui permet d’apporter des éléments pour guider et évaluer les politiques publiques menées dans ce domaine.

Les résultats de l’édition 2020, fruits d’une enquête menée entre juin et juillet 2020 auprès d’un échantillon de 4 079 personnes, étaient d’autant plus attendus en raison de la crise sanitaire qui a fortement impacté la pratique d’activités physiques et sportives depuis près d’un an.

Or, et c’est la bonne surprise de cette enquête menée par les équipes de l’INJEP en collaboration avec le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie), malgré le coup de frein observé lors du premier confinement – 38 % des Français ont diminué leur pratique sportive pendant cette période -, la part de pratiquants reste relativement stable : 65 % des Français de 15 ans et plus ont pratiqué au moins une activité sportive dans l’année écoulée. En 2018, dans la première édition de ce baromètre, ils étaient 66 %. La pratique n’a donc quasiment pas évolué en deux ans.

53 % des Français ont pratiqué au moins une activité pendant le confinement : randonnée ou marche, footing et fitness ont été les trois activités les plus fréquentes. Un léger recul de la pratique partiellement compensée par l’essor de nouveaux modes de transport actifs. La part d’activités pratiquées à domicile a également nettement progressée.

« Ces chiffres démontrent que bien sûr, le sport a marqué le pas pendant les deux mois du premier confinement, mais que l’envie et la motivation de pratiquer sont restées bien présentes chez les Françaises et les Français, a souligné la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, lors de la présentation des résultats. Cela confirme, si besoin était, que le sport est plus que jamais essentiel dans nos vies, pour notre équilibre. »

Dans cette édition 2020 du Baromètre national des pratiques sportives, deux dispositifs en faveur de la pratique sportive ont également été analysés : d’une part, le sport sur ordonnance et, d’autre part, les aides des employeurs auprès des actifs occupés.

16 % des Français interrogés auraient bénéficié d’une prescription médicale pour une pratique sportive, avec un taux plus élevé dans les groupes en moins bonne santé. Quand on a bénéficié du dispositif, la pratique sportive se trouve majorée (+ 12 points par rapport à l’ensemble de la population). La sanctuarisation de l’accès aux équipements sportifs pour les personnes disposant d’une prescription médicale pour l’activité physique adaptée est à corréler à cette augmentation.

Par ailleurs, l’étude montre qu’un actif en emploi sur cinq, environ, bénéficie d’une aide à la pratique sportive (qu’elle soit pécuniaire ou logistique) par le biais de son entreprise. Le fait de bénéficier d’une telle aide agit également favorablement sur le niveau de pratique sportive.

Le ministère des Sports s’était mobilisé dès janvier 2020 pour exempter de charges sociales les prestations sportives offertes par un employeur à ses salariés.

Retrouvez l’ensemble des données dans le rapport d’étude réalisé par l’INJEP ici

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